Très chers amis,
Nous terminons cette semaine le premier livre de la thora Béréchit relatant l’histoire détaillée du vécu des patriarches Abraham, Isaac, Jacob et des 12 tribus d’Israël.
Dans notre paracha VAYEHI (il vécut), nos assistons à la mort de Jacob en Egypte et à son inhumation en terre de Canaan. Pour autant, à aucun moment, la Thora ne stipule clairement que Yaacov est mort. Le Talmud de Taanit affirme d’ailleurs qu’il ne l’a jamais été. Force est de constater également que notre paracha qui évoque les décès de Jacob, de Joseph et de ses frères, porte malgré tout le nom de Vayehi : LA VIE.
En fait, la notion de mort exprime très clairement une fatalité, un moment où nous sommes littéralement dépassés par les événements. Le roi Salomon ne clame-t-il pas dans Kohélet : « Il n’y a point d’emprise sur le jour de la mort ».
Les patriarches en tête desquels Yaacov viennent clairement nous enseigner qu’à aucun moment de notre existence, nous devons subir cette fatalité en tuant et gaspillant notre temps. Bien au contraire, nous devons nous rendre maître de notre existence, avoir la maîtrise parfaite de chaque instant, dès lors que notre obsession n’est autre que de construire notre être jour après jour. Dès lors que notre aspiration vise à inscrire dans l’éternité chaque moment de notre vie.
Cette paracha est très clairement une invitation à ne pas nous laisser porter par le temps mais à devenir les véritables maîtres du temps en meublant ce dernier par nos bonnes actions et l’étude approfondie de notre sainte Thora.
Puisse l’Eternel nous aider à prendre en mains le cours de notre histoire individuelle et collective. Dépassons l’asphyxie médiatique que nous subissons jour après jour, en donnant un contenu spirituel à chaque seconde de notre existence.
Que l’Eternel vous protège. Bonne santé et au plaisir de vous revoir très bientôt dans notre belle synagogue.
Chabbat Chalom
Yaaco NEZRI